Pendant des siècles, l’éducation occidentale a été profondément structurée par l’héritage intellectuel des époques antique et médiévale. Jusqu’à récemment, la progression des apprentissages était traditionnellement conçue autour des sept Arts Libéraux, eux-mêmes divisés en deux cycles fondamentaux : le trivium et le quadrivium.
Le trivium (la « triple voie ») constituait la division inférieure et regroupait les trois arts du langage : la grammaire, qui enseignait les mécanismes et la structure de la langue ; la dialectique (ou logique), qui était le mécanisme de la pensée critique, permettant d’analyser et de produire un savoir factuel ; et la rhétorique, qui était l’art de communiquer, d’enseigner et de persuader. Ces trois étapes (entrée, processus, sortie) formaient la fondation de la pensée et du discours.
Le quadrivium (la « quadruple voie ») prenait la suite et se concentrait sur les quatre sciences mathématiques (ou « arts du nombre ») : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Ensemble, ces sept disciplines formaient un cadre holistique pour l’acquisition de la connaissance.
L’approche Novium s’inspire directement de cet héritage en reconnaissant que toute progression repose sur des structures fondamentales. Tout comme les Anciens distinguaient les disciplines du langage (trivium) des sciences (quadrivium), Novium s’appuie sur une structure moderne des compétences. Elle synthétise les travaux sur les arbres de connaissances et la structure fondamentale des compétences de pensée, de langage, d’interaction, de gestion…
L’approche Novium décline un ensemble de fondations des compétences en neuf champs de progression organisés dans un tableau combinant trois lignes : Capacités personnelles / Capacités Relationnelles / Capacités managériales et trois colonnes : Moyens de langage et de communication / Engagement de soi dans les activités / Ciblage et pilotage visant des buts. Avec cette modélisation, qui suggère 9 champs de progression (Novium) comme auparavant 7 domaines d’apprentissage, on peut cartographier ses progression, depuis la simple présentation de soi (A1) jusqu’à l’évaluation financière et la redéfinition stratégique des objectifs (C3), ce qui peut aider à construire des parcours de progression adaptés au XXIe siècle.